jeudi 29 novembre 2007

Partir : les bons conseils de Henrique Augusto

Alors que j’ai de plus en plus envie de partir en Afrique (d’ailleurs hier j’ai reçu 2 propositions d’ONGs), il semble que le “bouton Venezuela” vient encore de gagner 10 points.

Décidément, le Brésil se trouve de plus en plus éloigné de mes projets … et personne ne m’y encourage vraiment … ni cite cette destination dans les différentes conversations que j’ai avec mes contacts.

S’il y a une personne en qui je n’aurai jamais envisagé discuter avec lui de mes projets, c’est bien Henrique Augusto, Vice-Consul du Portugal à Strasbourg.

Il vient de me contacter téléphoniquement pour une tout autre affaire associative qui concerne le CJF et une correspondance que souhaite m’adresser M. le Consul-Général du Portugal à Strasbourg (ex-Consul-Général du Portugal à Caracas, Venezuela).

Henrique est un diplomate portugais que j’ai connu à l’occasion d’un colloque sur le folklore portugais et, ensemble avec beaucoup de son dynamisme et soutien, nous avons fait de cette formation au Consulat-Général du Portugal à Strasbourg un véritable succès pour les dirigeants associatifs locaux. De la relation associative, est née une relation de sympathie …

Alors nous discutons longuement de ce pourquoi il souhaitait m’avoir au téléphone puis, “palavra puxa palavra, conversa puxa conversa(1), me voilà en toute confiance à expliquer à Henrique mon nouveau projet de vie.

Comme tout bon diplomate qui se respecte, Henrique est attentif … il réfléchit … il analyse … il questionne … refait des analyses … re-questionne … : seul quelqu’un qui s’intéresse à mon projet de départ aurait cette attitude : et il l’a vraiment !

Nous parlons beaucoup du mouvement associatif portugais au Venezuela, de la situation politique et sociale actuelle, de la communauté portugaise locale, des entreprises lusophones installées là-bas … bref, tout y passe.

Puis et en note de conclusion de sa propre analyse, Henrique me dit : “Adé, le choix d'une destination ne peut que vous appartenir. Je ne peux qu’être un analyste de la situation et un soutien moral. Mais avec toutes vos compétences, votre force de connaissances et votre courage, je vous le dis tel que je le pense : il y a tellement à faire pour la communauté et les associations portugaises locales, que moi, si j'étais à votre place, je choisirai plutôt le Venezuela au-dessus de tout autre choix”.

Avec une telle déclaration de sa part, je me sens gonflé à bloc : un petit contact avec M. le Consul-Général du Portugal à Strasbourg s’impose. Il a été haut-diplomate portugais à Caracas … il a certainement des tuyaux.

Décidément, cette semaine la “case Venezuela” aura été très active … 10 points de plus !!


(1) “Palavra puxa palavra, conversa puxa conversa” est une expression populaire portugaise. Cela se traduirait non-littéralement par “les mots attirent les mots, les conversations attirent les conversations”. Elle s’utilise quand une discussion change au fur et à mesure de son thème initial.

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